Nous vous proposons un bouquet de 40 espèces d’orchidées qui vivent dans la région de Baracoa, dans l’est de Cuba : d’étranges et délicates beautés qui sauront captiver les yeux des amateurs de fleurs sauvages !

Pour commencer, cette exquise Tolumnia sylvestris. Présente à Cuba, aux Bahamas et dans d’autres îles des Antilles, cette orchidée pousse dans des forêts de pins. Elle semblerait pendre racine sur la terre, mais en réalité elle s’attache à de minces branches de pin tombées sur le sol. On en trouve dans la zone d’El Recreo, au Parc National Alexandre de Humboldt.

Dans cet article, nous vous montrerons d’abord certaines espèces d’orchidées les classant selon le type de substrat sur lequel elles poussent. Ensuite, d’autres espèces selon le type de forêt ou d’habitat où elles vivent. Mais le plat principal vient juste après : un ample éventail d’orchidées endémiques de Cuba, surtout celles qui vivent seulement dans les montagnes du nord-est de l’île, pour enfin en arriver à celles qui sont exclusives de Baracoa.

[Veuillez noter que cet article a été mis à jour en mai 2024.]

Apprécier les orchidées sauvages dans les aires protégées de Baracoa

Certaines de ces fleurs sont relativement faciles à trouver, mais d’autres poussent dans des recoins ombragés et humides, sur des types de roches spécifiques voire sur le sol, mais dans les lieux les moins attendus.

Pour certaines des espèces incluses dans cet article, nous vous dirons le type d’habitat dans lequel elles poussent, vous offrant un lien vers l’aire protégée où elles peuvent être trouvées. Mais nous ne signalerons pas leur localisation précise : un guide qualifié en conservation de la nature pourra vous les montrer.

Espèces d’orchidées selon divers types de substrat

Les orchidées peuvent être classées selon le type de support sur lequel elles prennent racine (le substrat). À Cuba, nous avons des espèces épiphytes (celles qui vivent attachées au tronc ou à une branche d’un arbre ou d’une plante), des espèces lithophytes (enracinées sur des roches), terrestres (poussant directement sur la terre) et des vignes ou grimpantes (qui peuvent flotter, suspendues d’une branche à l’autre).

Orchidées épiphytes

Cette orchidée éclaboussée de petites taches est populairement connue comme monedita (petite pièce de monnaie) en allusion à ses pseudo-bulbes ronds. C’est une Prosthechea boothiana. En plus de Cuba, elle vit en Floride, au Mexique, en Amérique centrale, aux Bahamas et dans certaines îles des Caraïbes.

Voici la belle Comparettia falcata. Présente aux Antilles et en Amérique centrale, elle nous a charmés de sa brillante couleur dans le montagnes, sur la route connue comme Vía Mulata, en pleine Réserve de Biosphère Cuchillas del Toa. Elle fleurit de novembre à avril.

Nous avons vu cette Encyclia acutifolia près de l’amorce du sentier Balcon de Iberia, dans la communauté de Santa María, au Parc National Alexandre de Humboldt. Cette orchidée se trouve à Cuba, en Haïti et en République dominicaine. Elle est considérée une espèce menacée.

Orchidées lithophytes ou rupicoles

Cette espèce fleurit toute l’année. C’est une Epidendrum polygonatum, et elle vit à Cuba et en République dominicaine, avec un ou deux registres signalés en Colombie. Nous l’avons vue dans la zone du mont El Yunque.

Une lithophyte classique de Cuba est l’Encyclia moebusii, que nous vous présenterons plus bas, dans la section relative aux espèces endémiques du nord-est du pays.

Orchidées terrestres

La Bletia purpurea pousse à partir d’un pseudo-bulbe. Vous pouvez l’apprécier au Parc National Alexandre de Humboldt et ses alentours, ou au long de la pittoresque route connue comme La Farola. Elle est partout à Cuba, et depuis la Floride en passant par les Caraïbes et l’Amérique centrale, jusqu’au nord de la l’Amérique du Sud.

La Sacoila lanceolata pousse sur des collines herbeuses près des fermes. Celle-ci était dans les communautés proches de la rivière Las Minas. L’espèce est présente dans toute la zone tropicale du continent américain.

Dans le montagnes de Quibiján, nous avons trouvé cette Habenaria monorrhiza, également présente dans diverses régions du pays, ainsi que dans d’autres pays tropicaux des Amériques. À Cuba, elle est pollinisée par le colibri nommé zunzun (Riccordia ricordii).

Orchidées grimpantes

Une bel exemple d’orchidée grimpante est cette Vanilla claviculata. La meilleure époque pour la voir en fleur est le mois de juillet. Elle peut être trouvée dans des forêts de type charrascal, sur des terrains de roche serpentine (nous aborderons ce type d’habitat un peu plus loin dans cet article).

Types de terrain, d’habitat ou de forêt

Les orchidées varient aussi selon le type de terrain, d’habitat ou de végétation que les entoure. Et selon l’altitude au-dessus du niveau de la mer. Elles peuvent vivre dans des karsts côtiers, des aires calcaires intérieures, sur des terrains de roches serpentines et latérites, dans des terres agricoles… et certaines s’épanouissent dans plus d’un type d’habitat.

Karst côtier

Dans les zones côtières, vous trouverez différentes espèces d’orchidées. Cette Cattleyopsis lindenii (auparavant connue comme Broughtonia lindenii) semble délicate mais elle est très résistante. Elle pousse à côté de la mer, mais aussi dans des fermes ou des zones forestières pas loin de la côte. Celle dans la photo se trouvait sur les plateaux géologiques de l’aire protégée Yara-Majayara. Elle est épiphyte et existe à Cuba, aux Bahamas et en Jamaïque.

Karst intérieur

Voici une Pleurothallis tribuloides (jusqu’à récemment incluse dans le genre Tribulago), espèce que nous avons vue plusieurs fois attachée à des palmiers endémiques au haut des montagnes calcaires dont El Yunque et d’autres sommets locaux. Elle vit à Cuba, l’Hispaniola, en Jamaïque et en Amérique centrale.

Roches serpentines et latérites

Les montagnes de Baracoa incluent d’amples espaces de roche serpentine et latérite. Bien que la serpentinite puisse difficilement être considérée comme un substrat fertile, une belle flore nommée charrascal a su se développer et évoluer au fil des siècles sur un tel terrain, où un éventail d’orchidées vit aussi.

La Dichaea hystricina nous a émerveillés à une élévation de quelque 600 mètres sur le niveau de la mer, sur le Haut-plateau d’Iberia au Parc National Alexandre de Humboldt, dans le sentier vers Laguna de Iberia.

Une autre parmi nos préférées, l’Epidendrum nocturnum, avec ses longs sépales et pétales élancés, pousse tant comme épiphyte que comme lithophyte, voire sur des substrats herbeux près du sol. Nous l’avons vu dans les montagnes au sud de Baracoa.

Terres agricoles

Si vous visitez des paysans fermiers de Baracoa, n’hésitez pas à leur demander s’il y a des orchidées dans leurs terres. Ils vous montreront volontiers quelques-unes qui poussent naturellement sur certains arbres, ou bien une ou deux qu’ils entretiennent dans le jardin à côté de leur maison.

L’orchidée Ionopsis utricularioides aime les branches fines des arbres à fruits citriques. Elle vit aux Antilles et dans d’autres pays tropicaux des Amériques. Nous avons vu celle-ci dans une petite ferme familiale sur la rive du fleuve Toa.

La Prostechea cochleata est amplement distribuée dans la région de Baracoa avec son labelle en forme de coquille d’une couleur bourgogne profonde et ses sépales et pétales pâles qui ressemblent aux tentacules d’un poulpe.

Plus d’un type d’habitat

Nous avons trouvé ces deux beautés, respectivement, à 230 mètres au-dessus du niveau de la mer dans la zone de Quibiján, ou les fougères arborescentes abondent, et sur la pente prononcée qui montre vers Laguna de Iberia, au Parc National Alejandro de Humboldt. Le première est une micro-orchidée Stelis ophioglossoides et la deuxième, une Prosthechea fragrans.

Différents habitats se prêtent à la poussée de la Bletia patula : tant les karsts des terres basses dans la zone de Barrancadero, après les fermes cacaoyères sur la route ver le Canyon de Yumurí, que sur les hautes serpentines de la Vía Mulata.

Des orchidées exclusives de Cuba

Nous vous montrerons maintenant plus de 20 espèces d’orchidées endémiques de notre pays. Nous commencerons par certaines qui se trouvent dans plus d’une région de l’île (l’ouest, le centre, l’est). Nous continuerons par des espèces endémique régionales, propres aux montagnes du massif Nipe-Sagua-Baracoa, dans le nord-est de Cuba. Et nous finirons par des orchidées endémiques locales de Baracoa, dont une espèce déjà connue mais pas encore décrite, et deux espèces jamais vues auparavant, que nous avons trouvées en mars 2024.

Endémiques du pays : orchidées de différentes régions de Cuba

L’Encyclia phoenicea est une orchidée très populaire à Cuba. Elle dégage un arôme vanillé qui attire les abeilles, ses pollinisateurs. Elle peut être épiphyte ou lithophyte et elle vit dans divers types d’habitat dans plusieurs régions de l’île. Celle-ci était dans le charrascal de la zone nommée La Cuaba, juste au sud de la ville de Baracoa.

Regardez cette délicate miniature (moins de 5 mm) : la Pleurothallis grisebachiana (classée jusqu’à récemment comme une Specklinia). Elle prend racine sur le tronc de certaines espèces d’arbre, près du sommet du mont El Yunque. Elle est considérée comme étant menacée.

La Tolumnia guibertiana est incroyable : elle habite tant parmi les arbustes épineux et les cactus des zones arides comme dans les mangroves. Nous avons eu le plaisir de la trouver lorsque nous traversions la Réserve Écologique Maisí-Caleta, lors d’un merveilleux road trip d’un jour dans l’extrémité est de l’île.

Endémiques régionales : le massif Nipe-Sagua-Baracoa

Une partie considérable des aires protégées de Baracoa se trouve dans les montagnes du massif Nipe-Sagua-Baracoa, dans le nord-est du pays. Il est naturel que la liste d’orchidées endémiques d’une telle région que nous vous proposons ici soit relativement longue.

Dans les ravins humides des ruisseaux, pousse cette belle Atopoglossum excentricum. C’est une autre orchidée miniature épiphyte qui est classée comme étant menacée. Nous avons pu la voir tant près de la rivière Las Minas que de la rivière Duaba.

Une autre merveille du même genre que la précédente et vivant dans le même type d’habitat est l’Atopoglossum prostratum. Tout comme l’excentricum, elle est considérée comme une espèce menacée. Nous l’avons vue dans les ravins qui débouchent sur la rivière Las Minas.

Les zones inondées sur la rive de certaines rivières constituent l’habitat de la Bletia antillana. Un des sites les plus intéressants pour la voir est la rivière Báez.

Cette autre miniature n’est pas facile à repérer, ses tons vert olive la dissimulant dans l’ensemble de la végétation. C’est une Bletia volubilis (connue jusqu’à récemment comme Basiphyllaea volubilis) et elle se trouvait en pleine floraison dans la zone d’El Recreo, dans le Parc National Alexandre de Humboldt. Elle est classée en danger critique d’extinction.

Les forêts du Haut-plateau d’Iberia, à quelque 600 m au-dessus du niveau de la mer, sont le foyer de la Dilomilis oligophylla. Cette variante alba a captivé notre attention près du belvédère du sentier qui mène vers Laguna de Iberia.

Cette Encyclia hamiltonii flottait très haut, attachée à un tronc de palmier sur le sentier Loma de Piedra, au Parc National Alexandre de Humboldt. Elle compte d’excellentes populations aussi dans la zone de la rivière Báez.

L’Encyclia howardii est considérée comme étant en danger d’extinction. Celle qu’on voit ici était en train de fleurir dans une aire rocheuse presque verticale et couverte d’une végétation épaisse sur les rives de la Duaba.

Pendant sa saison de floraison, la lithophyte Encyclia moebusii semblerait omniprésente à Baracoa. Les segments les plus hauts de l’autoroute La Farola sont idoines pour observer cette orchidée. Nous avons pris cette photo sur les collines proches de la rivière Las Minas.

Précédemment classée sous le genre Lanium, l’Epidendrum hioramii peut être vue sur des rives et des sentiers dans plusieurs aires protégées de notre région. Elle pousse tant en mode épiphyte que lithophyte.

Voici une Epidendrum orientale que nous avons trouvée dans une ferme à une paire de kilomètres au sud de Baracoa. Si vous l’observez attentivement, vous remarquerez qu’elle est translucide, comme plusieurs autres espèces d’orchidées.

Les micro-orchidées du genre Lepanthes sont fascinantes. Leur sépales et pétales peuvent mesurer moins de 5 millimètres. Une d’elles est cette Lepanthes grisebachiana. Il est naturel de la rater si votre vue n’est pas formée pour la chose, d’autant plus que sa fleur « se cache » sous l’envers de la feuille. Elle vit au sommet du mont El Yunque.

Deux sites moins accessibles comportant néanmoins des randonnées vraiment spéciales sont le foyer de la Lepanthes wrightii : Salto Fino et l’Arroyo del Infierno, rivière tributaire de la Quibiján, et Laguna de Iberia, sur le haut-plateau du même nom.

Une de nos orchidées préférées est la Tetramicra tenera. Elle pousse sur de la terre rouge dans des forêts de pins ou dans les charrascales. Celle-ci a attrapé notre attention lors d’une randonnée sur le sentier Loma de Piedra, au Parc Humboldt.

Endémiques locales : orchidées exclusives de Baracoa

Finalement, les espèces suivantes sont exclusives de la région de Baracoa. Il faut se rendre ici si on veut les connaître !

Une orchidée qui pourrait être considérée vulnérable étant donné sa distribution restreinte est l’hybride naturelle Encyclia x-osmentii (hamiltonii x moebusii), récemment localisée sur les rives de la Báez.

C’est seulement en 2022 que cette miniature Lepanthes macrolabia a été décrite. Bien qu’une catégorie de menace n’y ait pas encore été assignée, sa distribution extrêmement restreinte sur les rives de la Duaba devrait susciter des mesures de protection appropriées.

Une autre belle miniature habite, elle aussi, les rives de la Báez : la Tetramicra riparia. Elle varie entre lithophyte et terrestre, sur un terrain de roche serpentine. Sa description est relativement récente, datant de 2012. Étant donné son aire de vie tellement restreinte, les auteurs qui l’ont décrite ont proposé de la classer comme en danger critique d’extinction.

D’autres orchidées de Baracoa, pas encore décrites

Bien que ces trois espèces correspondent parfaitement à la section précédente sur les orchidées endémiques de Baracoa, nous les présentons séparément car elles sont fort spéciales : elles doivent encore être décrites, nommées et reconnues dans les listes taxonomiques. Il s’agit de deux Lepanthes et une Specklinia.

La première a été initialement trouvée et photographiée par Llamacho et Larramendi, et incluse dans leur livre The Orchids of Cuba / Las Orquídeas de Cuba (2005). Presque 20 ans plus tard, elle reste toujours à décrire, mais nous sommes actuellement en train de soutenir activement son processus de description. Llamacho et Larramendi l’ont signalée dans le sommet du mont El Yunque, à quelque 565 m au-dessus du niveau de la mer mais, plus récemment, notre ami et expert local Noel Coutin Lobaina l’a documentée à 320 m au-dessus du niveau de la mer, dans un karst proche d’El Yunque.

Justement dans un tel karst, Noel a repéré cette Specklinia qui n’as pas encore été signalée : il n’y a jamais eu des photos, des mentions ou quoi que ce soit à propos de cette orchidée. Elle ressemble à la Pleurothallis grisebachiana, mais des différences notables les séparent. Parmi elles, une différence considérable en termes de dimensions.

Et il y a seulement quelques semaines (mars 2024), nous avons découvert en compagnie de Noel cette autre Lepanthes jamais signalée. Nous dirons seulement qu’elle se trouve aux alentours de la communauté de Quibiján, dans le bassin du fleuve Toa.  Nous sommes aussi en train de soutenir activement son processus de description.

Originaires de contrées lointaines

Pour conclure, deux orchidées introduites à Cuba en provenance d’Afrique et d’Asie, et qui ont pris racine ici. La première est d’origine africaine et elle est désormais disséminée partout au pays : l’Eulophia maculata (auparavant classée comme Oeceoclades maculata).

Et l’autre est la belle Phaius tankervilleae, la fleur nationale du Vietnam.

Information pratique et renseignements budgétaires

• Les orchidées que nous vous avons montrées dans cet article ne sont qu’un échantillon de l’ample éventail d’espèces qui vivent dans les régions de Baracoa et de Maïsi.
• Des orchidées sauvages peuvent être vues sur tous les sentiers offerts comme excursions dans la région de Baracoa. Il n’est pas nécessaire de fixer les dates de votre séjour autour des orchidées afin de les apprécier. Mais vous pouvez sélectionner vos excursions selon le mois de votre visite à la région afin de profiter au maximum des espèces en fleur au moment de votre visite. Nous vous offrons un calendrier de floraison ci-dessous.
• Tous les individus qui offrent des services de guide à Baracoa ne sont pas des experts en orchidées (certains sont plus forts en matière d’observation d’oiseaux, ou de fougères, etc.). Un guide connaisseur d’orchidées fera une grande différence si votre but est de découvrir autant d’orchidées sylvestres que possible.
• Pour des renseignements budgétaires relatifs aux différents sentiers mentionnés, veuillez cliquer sur le lien correspondant au sentier en question dans les paragraphes précédents et référez-vous à la section « Information pratique et renseignements budgétaires » à la fin de l’article correspondant.

Quelles orchidées seront en fleur lors de ma visite à Baracoa?

Voici un calendrier vous permettant de savoir quelles espèces seront en fleur lorsque vous visiterez notre région. Il vous permet aussi de planifier votre visite pour voir les orchidées de votre choix. Ou bien de planifier votre séjour à Baracoa au cours des mois où il y a le plus grand nombre d’espèces d’orchidées en train de fleurir ! (Rappelez-vous que nous n’avons partagé ici qu’un échantillon du total d’espèces qui vivent à Baracoa!)

Calendrier floraison orchidées • Baracoa Cuba

 

Remerciements à notre guide et expert local

Notre reconnaissance la plus chaleureuse à notre bon ami Noel Coutin Lobaina, expert de terrain dans notre région dont les connaissances des orchidées de Baracoa sont sans pareil et qui s’est montré extrêmement généreux dans le partage, nous guidant et nous enseignant. Fin 2023, son livre Inventario de las Orquídeas del Parque Nacional Alejandro de Humboldt, Sector Baracoa était lancé.

Noel est co-auteur de l’identification d’un emplacement naturel pour l’orchidée hybride Encyclia xosmentii (moebusii x hamiltonii) dans la région de Baracoa, et l’un des individus ayant cueilli pour la première fois la Lepanthes macrolabia pour sa description. Cet article n’aurait pas été possible sans sa passion pour le partage de ses connaissances. Il va sans dire que toute erreur ou imprécision dans cet article est notre entière responsabilité (pas la sienne). Nous vous recommandons de suivre sa page Flora de Baracoa, sur Facebook.

Sources consultées et lectures recommandées

• Coutin Lobaina, Noel (2023), Inventario de las orquídeas del Parque Nacional Alejandro de Humboldt, Sector Baracoa, Ediciones Nuevos Mundos y Selvi Ediciones, St. Augustine (Florida) y Valencia, Espagne, 71 pages.
• González Torres, L.R., Palmarola, A., González Oliva,
  , Bécquer, E.R., Testé, E. et Barrios, D. (Eds.) (2016). Lista roja de la flora de Cuba. Bissea 10 (número especial 1), 352 pages.
• Greuter, W. et Rankin, R. (2022): Plantas Vasculares de Cuba. Inventario. Tercera edición, actualizada, de espermatófitos de Cuba. Botanischer Garten und Botanisches Museum Berlin et Jardín Botánico Nacional, Universidad de La Habana. Publié sur internet le 1er septembre 2022. 699 pages.
• Llamacho, J. A., et J.A. Larramendi (2005), The Orchids of Cuba/Las orquídeas de Cuba, Greta Editores, Lledia, Espagne, 289 pages.
• Mújica, E. y E. González (2015), « A New Checklist of Orchid Species from Cuba« , en Lankesteriana, vol. 15, no. 3, Cartago.Oviedo Prieto R. et González Oliva L. (2015). Lista nacional de plantas invasoras en Cuba 2015. Bissea 9(2):1-96.
• Oviedo Prieto R. & González Oliva L. (2015). Lista nacional de plantas invasoras en Cuba 2015. Bissea 9(2):1-96.
• Restrepo, E., M.A. Soto Calvo, A. Morales Martínez, (2022), « Orchid discoveries in the Caribbean: A new Lepanthes (Pleurothallidinae) with a gigantic disc-shaped lip endemic to Cuba« , dans Phytotaxa 572 (2), Magnolia Press, pages 193-202.
• Soto Calvo, M.A., P. Esperón, R.P. Sauleda, N. Coutín Lobaina (2019), « A Locality for Encyclia xosmentii Sauleda & Esperon is Documented in Cuba« , in New World Orchidaceae – Nomenclatural Notes, Nomenclatural Note – Issue No. 52.
• Vale, Angel & Rojas, Danny & Acanda, Yosvanis & Sánchez-Abad, Natividad & Navarro, Luis. (2012). « A New Species of Tetramicra (Orchidaceae: Laeliinae) from Baracoa, Eastern Cuba« . Systematic Botany. 37. 883-892. 10.1600/036364412X656491.
• Valet, Denis (2016), Orchids of Cuba (compilation en document PDF).